Rennes Métropole adopte l'avant-projet des sections nord-ouest de la ligne T1 du Trambus qui reliera Saint-Grégoire à la ZA Saint-Sulpice à Rennes

Le vote de l'avant-projet de la section nord-ouest de la ligne de Trambus T1 (depuis le giratoire la Plesse à Saint-Grégoire à l'avenue Tillon à Rennes), constitue une étape importante dans le déploiement de la ligne pour renforcer l'offre de transport en commun sur le territoire. D'un montant d'investissement global de 43,9 M€ HT (41,9 M€ HT pour les travaux de voirie + 2M€ HT pour les travaux des stations et du terminus, hors matériel roulant), le projet T1 intègre une série de mesures concrètes en faveur de l'environnement et d'une gestion responsable de l'espace public. 

La ligne T1 desservira Saint-Grégoire, la Zone d'Activité Nord, Beauregard et Villejean pour rejoindre le Mail, le centre-ville, Baud-Chardonnet, Beaulieu, les Longs-Champs et Atalante ViaSilva. Le démarrage des travaux est prévu fin 2026 pour une mise en service prévue en 2029.       

La ligne T1 prévoit d'accueillir un nombre important de voyageurs (65 000 habitants et 47 000 actifs travaillent le long de la ligne) et devrait devenir la ligne de Trambus la plus fréquentée. Elle desservira 31 stations et 3 parcs-relais : Les Préales, Villejean-Université et le nouveau parking-relais La Plesse qui sera aménagé au terminus de Saint-Grégoire.

34 000 voyageurs/jour sont attendus, soit une augmentation de 30 % par rapport à la fréquentation de la ligne C4 actuelle.

Les aménagements des espaces publics le long de la T1 intègrent l'ensemble des mobilités (pistes cyclables, sécurisation des voiries piétonnes) et prennent aussi en compte les questions de stratégie paysagère :

• Assurer les continuités paysagères entre quartiers,
• Identifier et renforcer les entrées de ville,
• Renforcer la trame paysagère existante et développer la végétalisation aux abords de la ligne.      

Afin de renforcer la présence du végétal en ville, le projet sur les sections nord-ouest prévoit la plantation de près de 300 arbres. Ces nouvelles essences contribueront à créer davantage d'ombre, à améliorer le confort thermique et à favoriser la biodiversité le long du tracé. Les requalifications seront volontairement limitées aux seules surfaces nécessaires, afin de réduire l'impact des travaux sur les espaces existants. Par ailleurs, les zones disponibles seront désimperméabilisées et complétées par des massifs d'infiltration pour permettre aux eaux pluviales de s'infiltrer naturellement dans le sol, réduisant ainsi la pression sur les réseaux.

Le chantier s'appuiera également sur une démarche d'économie circulaire ambitieuse. Les terres de déblai, les enrobés, les bordures et le mobilier urbain seront réemployés ou recyclés chaque fois que cela sera possible, limitant la production de déchets et le recours à de nouvelles ressources. Le matériel d'éclairage public sera réutilisé autant que possible, et les équipements devenus obsolètes seront remplacés par des dispositifs plus économes en énergie, contribuant à réduire la consommation globale du futur aménagement.

Enfin, le projet intègre une rénovation du réseau d'eaux usées par la technique du chemisage. Cette méthode permet de sécuriser et moderniser les infrastructures tout en limitant l'ampleur des travaux, les nuisances pour les riverains et les interventions lourdes sur la voirie.

En rassemblant ces mesures, l'avant-projet du Trambus T1 marque une étape clé vers la mise en service du Trambus, un transport performant avec une attention portée à la sobriété environnementale.       

Afin d'offrir des alternatives crédibles à l'usage de la voiture individuelle, Rennes Métropole poursuit le développement ambitieux de son réseau de mobilités. Métro, bus, covoiturage, vélo et désormais Trambus : l'ensemble des solutions est renforcé pour faciliter les déplacements du quotidien.  

Le déploiement du Trambus répond à plusieurs objectifs :

• Augmenter le report modal sur les transports en commun en proposant un nouveau système de transport performant ;
• Créer des voies dédiées et une priorité aux feux pour améliorer la régularité et la fiabilité ;
• Améliorer le confort et la sécurité pour les cyclistes et les piétons ;
• Créer des parkings relais en dehors de la rocade aux extrémités de la ligne ;
• Réaménager l'espace public avec une ambition environnementale affirmée (végétalisation, infiltration des eaux pluviales, sobriété, recyclage et réemploi de matériaux...) ;
• Profiter des nouveaux aménagements pour améliorer les continuités piétonnes et cycles ;
• Améliorer le bilan carbone du réseau via des Trambus 100% électriques.

Le Trambus est un bus articulé à haut niveau de service, circulant entre 30 % et 60 % de son parcours en site propre et desservant des stations espacées en moyenne de 500 m. Il circulera majoritairement sur des voies dédiées, et bénéficiera de la priorité aux feux : ce mode de transport garantit une fréquence soutenue, avec un passage toutes les 4 à 8 minutes de 5h25 à 0h35. Il constitue ainsi une véritable alternative pour les déplacements dans la ville-centre comme vers les communes environnantes.

Son design et son confort se rapprocheront de celui du tramway et il sera possible d'y monter et descendre par ses 4 portes. Destinés à remplacer les actuelles lignes Chronostar, les Trambus répondent aux objectifs d'un réseau plus propre grâce à une motorisation 100 % électrique. Les aménagements prévus intègrent par ailleurs des espaces valorisés pour les piétons et les cyclistes.

Chaque espace pouvant accueillir de la végétation est étudié : cela pourra se traduire par la plantation d'arbres, d'arbustes ou de vivaces, mais aussi par l'installation de sols perméables pour favoriser l'infiltration des eaux de pluie et limiter les îlots de chaleur. Sur la ligne T2 uniquement, 264 arbres seront plantés.

Les quatre futures lignes de Trambus desserviront les nouveaux quartiers et seront prolongées vers Saint-Grégoire, Chantepie, Cesson-Sévigné et Bruz. Elles s'accompagneront par la création de six parcs-relais (50 à 200 places) destinés à faciliter l'intermodalité.  

Les travaux des lignes T1 à T4 s'étaleront sur les prochaines années : la ligne T2 s'achèvera fin 2027, ceux de la ligne T1 débuteront en 2026 jusqu'en 2029, et les travaux des lignes T3 et T4 débuteront en 2028 pour s'achever en 2030.  

À terme, les quatre lignes transporteront 90 000 voyageurs par jour.