• Évolution du nombre de FPS
En 2024, 1 778 027 places ont été contrôlées et 1 244 160 véhicules ont été scannés. Le nombre de FPS est en forte hausse (+ 60 % entre 2023 et 2024) compte tenu du renforcement des contrôles. Les extensions du périmètre payant contribuent également à l'augmentation des FPS (+ 10 % du nombre de places en 2023 et + 10 % en 2024).
• Annulation de FPS
Un FPS peut être annulé pour plusieurs motifs :
- annulation suite à un RAPO ou hors recours (PMR),
- abandon par l'ANTAI (incohérence de marque ou de plaque, immatriculation étrangère, échec d'identification).
Il est à noter que les annulations de FPS ont été nombreuses en début d'année (11 630 en 2024 contre 3 767 en 2023), en particulier pour défaut d'enregistrement de profils particuliers bénéficiant de la gratuité, mais leur situation ayant été régularisée en cours d'année, le nombre d'annulations des derniers mois a retrouvé un niveau comparable à ceux de 2023.
• Taux de fraude
Le taux de fraude général s'établit en 2024 à 12,6 %. Cet indicateur est en nette amélioration (environ 30 à 35 % en 2023).
Le taux de fraude aux autorisations spéciales s'établit à 3,6 %.
• Évolution du nombre de RAPO
L'usager qui souhaite contester un FPS doit déposer un Recours administratif préalable obligatoire (RAPO) dans un délai maximum d'un mois suivant la date de notification de l'avis de paiement. La SPL, destinataire des RAPO, dispose d'un délai d'un mois pour y répondre.
Le nombre de RAPO est logiquement en forte hausse compte tenu de la forte augmentation du nombre de FPS. Tout comme les annulations de FPS, ils ont fortement baissé en cours d'année, après régularisation de certaines situations.
Le taux de recours des FPS, même s'il a augmenté en 2024, reste à un niveau contenu de 4,9 % (contre 2,8% en 2023).
Le délai moyen de traitement des RAPO est de 4 jours. 35 % des RAPO ont été déposés par des résidents rennais.
• Traitement et analyse des RAPO
En 2024, 4 516 RAPO ont été acceptés, 2 532 ont été rejetés et 567 ont été jugés irrecevables (principalement pour un non-respect des délais ou des règles d'envoi).
En cas de rejet ou d'irrecevabilité du RAPO, l'usager peut déposer un recours devant la juridiction administrative spécialisée, à savoir le Tribunal du Stationnement Payant (TSP), anciennement Commission du Contentieux du Stationnement Payant (CCSP).
À défaut de paiement du FPS dans le délai requis, l'usager reçoit un FPS majoré. Pour obtenir l'annulation de la majoration, il doit saisir directement le TSP.
Cette relative stabilité du nombre de recours auprès du TSP (481 en 2024 contre 553 en 2023) témoigne de la fiabilité du dispositif de contrôle et du traitement des RAPO, les requérants n'estimant pas nécessaire de saisir la juridiction spécialisée. La non réception de l'avis de paiement initial est un motif très fréquemment invoqué par les requérants.
• Bilan financier
En 2024, les principales dépenses liées au contrôle du stationnement payant sur voirie étaient les suivantes :
- Prestations de contrôle par Citédia Métropole (nombre d'agents : 12 ETP, dont 2 superviseurs) : 1 479 314,58 € TTC
- Prestations de gestion des recours par Citédia Métropole (nombre d'agents : 2 ETP) : 283 086,67 € TTC
-Total Prestations Citédia Métropole : 1 762 401,25 € TTC
- Prestations ANTAI (traitement, impression et mise sous pli des avis de paiement des FPS initiaux et rectificatifs + frais d'affranchissement) : 285 479,37 € TTC
- À cela s'ajoutent d'autres dépenses variables (ressources humaines de la collectivité, implantation, renouvellement et maintenance des horodateurs, prestation de gestion des horodateurs ...).
Les recettes :
- de paiement immédiat (à l'horodateur ou via l'application, droits) sont en augmentation (4,5 M€ en 2023 à 5,2 M€ en 2024) du fait des extensions, et surtout en raison de l'évolution du taux de respect due notamment au niveau contrôle.
- de FPS sont passées, avec l'augmentation des niveaux de contrôle, de 2,4 M€ à 3,8 M€.
Ces recettes de FPS sont majoritairement affectées au budget de Rennes Métropole, pour financer les projets de mobilité.
Les recettes perçues par la Ville permettent le financement du service (prestations de contrôle et de recours ; traitement, impression et mise sous pli des avis de paiement des FPS par l'ANTAI ; achat et entretien des horodateurs ; masse salariale des agents affectés au service du stationnement...).
Le bilan financier pour la Ville reste donc stable, car les charges ont augmenté dans les mêmes proportions que les recettes.