Le renforcement des effectifs a concerné toutes les catégories d'entreprises. La grande majorité des Entreprises de Services Numériques (ESN) ont connu une croissance accélérée en 2016, à commencer par Proservia, Capgemini, SopraSteria, et CGI. Les ESN contribuent pour près de la moitié du solde net. Les PME technologiques poursuivent leur développement, et continuent de recruter, notamment Mediaveille, BA Systèmes, Klaxoon, Dolmen, O2O Studio, Ariase, Télécom Santé, et Syrlinks.  Les grands industriels ont quant à eux été plus nombreux à renforcer leurs équipes, comme Thales Microelectronics, Delta Dore ou Sogitec.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les entreprises brétilliennes du numérique séduisent de plus en plus les investisseurs. En 2016, 19 entreprises ont levé au total plus de 35 M€, soit trois fois plus qu'en 2015. Six d'entre elles ont réalisé leur première levée de fonds. Et six d'entre elles ont levé plus d'un million d'euros, comme Kerlink, Klaxoon, Dolmen, ou Cailabs. Pour la plupart de ces entreprises, ces financements permettent de recruter davantage, et d'assurer leur développement national et international.

La création de startups reste dynamique et facilitée par les dispositifs d'accompagnement de Rennes Atalante et les initiatives de structuration, d'animation et de promotion de l'écosystème de la French Tech Rennes St-Malo. 27 startups liées aux activités numériques ont été créées en 2016. C'est autant que la moyenne observée sur les cinq dernières années. Fin 2016, elles cumulaient déjà 72 salariés. Certaines d'entre elles, comme Blacknut et Content Armor ont déjà embauché plus de cinq salariés, et la majorité prévoit de recruter courant 2017.

 

À propos de l'enquête bilan 2016 de l'emploi dans l'écosystème numérique rennais

La naissance de La French Tech Rennes St Malo en 2015 a été l'occasion, pour Rennes Métropole et ses partenaires, de fixer l'objectif ambitieux de la création de 1 000 emplois nets chaque année dans l'écosystème numérique pendant dix ans.

Rennes Métropole a donc confié à l'AUDIAR la mission de comptabiliser les emplois afin d'établir un bilan annuel pour l'écosystème de l'Ille et Vilaine, en partenariat avec La French Tech Rennes St Malo et Rennes Atalante.

La méthodologie de comptabilisation des emplois définie par l'AUDIAR permet de disposer d'un recensement exhaustif de tous les emplois salariés dans les entreprises du numérique, en combinant les données fournies par l'ACOSS - URSSAF Bretagne, Rennes Atalante et La French Tech Rennes St Malo. Cette méthodologie est circoncise aux emplois salariés et donc ne prend pas en compte les gisements supplémentaires que constituent les auto-entrepreneurs et les emplois publics (laboratoires de recherche, DGA-MI, etc.).

 

À propos de l'écosystème numérique rennais

L'écosystème numérique rennais figure parmi les plus dynamiques et les plus denses de France. Hors Paris (500 000 emplois salariés), Rennes est la 8ème métropole pour le nombre d'emplois salariés dans l'écosystème numérique avec environ 27 000 postes. Mais elle se hisse au 3ème rang national (environ 3000 salariés) pour le potentiel de recherche publique, derrière Paris et Grenoble, grâce notamment à la présence de la DGA-MI et de l'IRISA. En termes de croissance des effectifs, Rennes se situe au 6^ème rang national, surtout grâce au fort développement de la recherche publique (DGA-MI), de l'IRT b<>com et de certaines ESN (Alten, CapGemini, Sopra Steria, Proservia, etc.).

"Notre objectif est connu, 1000 emplois par an pour les cinq prochaines années. C'est un objectif atteignable. Il repose sur un savoir-faire reconnu et des acteurs présents à tous les échelons de la chaine de valeur (recherche, formation, innovation, production...)."

Gaëlle Andro, vice-Présidente de Rennes Métropole, déléguée au développement économique, à l'emploi et aux finances.