Des dépenses de fonctionnement maitrisées
L'exercice budgétaire est marqué pour la troisième année consécutive par le plafonnement des dépenses de fonctionnement en vertu du contrat dit de "Cahors" signé avec l'État. Au budget principal, l'évolution des dépenses de fonctionnement est ainsi contenue à +1,3 % par rapport à 2019, conformément au taux d'évolution annuel déterminé par l'État pour la Ville de Rennes, malgré le dynamisme démographique et la livraison de nouveaux équipements.

 

L'évolution des charges à caractère général supportées par la collectivité est impactée par la hausse des prix du gaz et de l'électricité, l'organisation des élections municipales et la progression constante du nombre d'enfants scolarisés, qui implique de consacrer davantage de moyens pour les activités périscolaires et en particulier pour la restauration, avec la poursuite des efforts en faveur d'une alimentation plus durable.

La section de fonctionnement évolue également en raison de nouvelles dépenses liées à la livraison d'équipements : le Jeu de Paume, nouvel équipement du quartier centre nord, qui abrite une crèche associative, mais aussi l'hôtel à projets, la maternelle Pasteur et l'EduLab qui ouvriront à la rentrée de septembre.

L'évolution des dépenses de personnel est contenue à 1,90 %, malgré la poursuite d'une politique de ressources humaines de revalorisation et d'harmonisation des postes.

L'investissement est maintenu à un niveau élevé (106,79 millions d'euros au budget consolidé).

L'année 2020 sera marquée par la fin des travaux de réhabilitation de la salle de la Cité et de la MJC maison de Suède, la poursuite des travaux de construction du Conservatoire à rayonnement régional au Blosne, la construction du nouvel Antipode, les travaux sur les groupes scolaires Simone Veil et Torigné, La fin de l'opération d'aménagement des prairies Saint-Martin et les aménagements des abords des stations de la ligne b du métro dont les travaux touchent à leur fin. Les travaux sur le site  des Portes Mordelaises se poursuivent.

Ce haut niveau d'investissement est notamment permis par une amélioration significative de l'épargne brute (+ 13 % par rapport à 2019), en raison de la maitrise des dépenses de fonctionnement et de la dynamique des recettes de fonctionnement (+2,3 %).