Une étude, commandée par Rennes Métropole à l'Audiar et conduite en partenariat avec les universités de Rennes 1 et Rennes 2, rendue publique ce vendredi 20 janvier 2017, met en lumière le poids économique des universités rennaises. Ce travail, mené dans le cadre de l'Observatoire métropolitain rennais de l'enseignement supérieur et de la recherche (ESR), apporte des informations sur le rôle des universités rennaises dans le paysage économique en termes de masses financières et d'emplois et éclaire leurs relations avec les acteurs socio- économiques du territoire. Emploi et retombées économiques Les deux universités, présentes sur cinq sites différents en Bretagne (Rennes, Saint-Malo, Saint-Brieuc, Lannion et Plélan-le-Grand) comptent 44 200 étudiants et 4400 salariés (emplois directs) auxquels s'ajoutent des emplois indirects (537) et des emplois induits (4387). À elles deux, les universités génèrent chaque année 600 millions d'euros, dont 400 millions sur le territoire de Rennes Métropole, qui concentre la plus grande part de l'activité des établissements et des lieux de résidence des étudiants et des salariés. Contribution au développement socio-économique des territoires.

Les stages, la formation continue et la formation en alternance dans les entreprises qui sont liés aux formations universitaires proposées par les universités de Rennes 1 et Rennes 2 constituent un facteur majeur de développement des liens avec les acteurs économiques du territoire. En 2012/2013, les étudiants des deux universités ont effectué près de 12 000 stages, dont 6600 en entreprise et 3800 dans une administration publique. Deux tiers des étudiants ont effectué leur stage en Bretagne (40 % dans Rennes Métropole). Pour la même année, on compte 5000 inscrits en formation continue et 350 étudiants en alternance dans les entreprises. Cette dynamique est encouragée par la Fondation Rennes 1 qui est soutenue par Rennes Métropole et plus de 100 entreprises et mécènes.

Avec un total de 49 laboratoires de recherche, les universités rennaises constituent également un fort potentiel d'innovation et de compétitivité pour les entreprises du territoire. Entre 2008 et 2014, 74 brevets ont été déposés en cosignature avec des entreprises, en grande majorité dans le domaine du numérique, et concernent des innovations développées avec des entreprises telles que Technicolor, Orange, Canon, Thales ou Alcatel-Lucent. Les travaux de recherche se poursuivent également à travers la création de nombreuses startups : 42 start-ups, créées entre 2006 et 2015, valorisent ainsi les travaux conduits dans 17 laboratoires associés aux grands organismes de recherche (Irisa, ISCR, IETR...). Fin 2015, 35 d'entre elles étaient toujours en activité, employant 211 salariés.