Le député Bachelier diffuse actuellement, dans les boîtes aux lettres des Rennais, un courrier signé de sa main, à en-tête de l'Assemblée nationale, dans lequel il se livre à une réécriture très personnelle des politiques de sécurité menées dans notre ville.

Il n'en est malheureusement pas à sa première incartade dans ce domaine, ce qui appelle à rétablir les faits.

Lors des élections municipales du printemps 2020, nous avions notamment pris l'engagement très clair, devant les Rennais, de recruter 40 policiers municipaux supplémentaires en 2 ans. Lorsque le Gouvernement a initié les Contrats de sécurité intégrée, nous y avons vu l'opportunité d'obtenir des renforts de policiers nationaux à la hauteur des efforts que nous menions, pour répondre aux besoins de notre territoire. Après négociation, nous avons obtenu de l'État, et nous nous en réjouissons, qu'il affecte au commissariat de Rennes 40 policiers nationaux supplémentaires, afin de se mettre au niveau de l'effort consenti par la Ville.

Dans son courrier aux Rennais, au milieu de sous-entendus inacceptables à l'égard des politiques menées par les acteurs locaux de la sécurité, le député Bachelier soutient une thèse inverse, dans laquelle, forcément, il s'attribue un rôle décisif alors même qu'il n'a participé ni à la rédaction, ni à la négociation et encore moins à la signature de ce contrat qui unit l'État aux Villes de Rennes et de Saint-Jacques.

 

Les échéances électorales prochaines ne sauraient justifier de telles pratiques.

De notre côté, conformément aux engagements pris devant les Rennaises et les Rennais, les recrutements de policiers municipaux se poursuivent. Près des trois quarts des nouveaux effectifs annoncés ont intégré les services de la Police municipale, et les patrouilles nocturnes jusqu'à 2 h 30 du matin les jeudis, vendredis et samedis ont débuté en ce mois de novembre.

 

Lénaïc Brièro, adjointe à la Maire déléguée à la Sécurité,
au Monde combattant et aux Politiques mémorielles